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Bon bini à Bonaire!

Alors voilà, c’est sur un coup de tête, un peu à boute de toute, que Fred a suggéré que nous allions recharger nos batteries avec une semaine de plongée, pas d’enfant, à Bonaire.Tu ne sais pas c’est où? T’en fait pas, la plupart des gens à qui j’en ai parlé m’ont regardé avec une face de chevreuil ébloui par des phares de char sur l’autoroute. C’est une minuscule île qui fait partie des ABC Islands (Aruba – Bonaire – Curaçao) qui est à 80 miles au nord du Venezuela. Si tu ne fais pas de plongée, cette île a peu d’intérêt.

Pour s’y rendre, nous avons pris un vol avec Air Canada de Montréal à Curaçao (5h de turbulences de ma**e), départ à 8h15. Il y avait tellement de monde, c’était fou. On a même pas eu le temps de déjeuner malgré qu’on ait fait la file pendant 45 minutes pour se prendre un bagel. Une jeune fille s’est évanouie devant nous en se cognant solidement la tête sur le comptoir, on l’a aidé et il fallait embarquer… Tant pis pour le déjeuner, on s’est pris un petit snack à bord.

Arrivés à Curaçao, il fait très chaud et humide. Nous passons les douanes, reprenons nos bagages, repassons les douanes et la sécurité et nous attendons notre prochain vol avec Divi Divi Air prévu pour17h00. Ça nous donne le temps de diner pour vrai. Finalement, notre vol sera retardé plusieurs fois et nous décollerons à 19h12 dans un avion qui est le genre dans lequel les gens meurent. C’est mon expression et ça le décrit très bien : 16 passagers assis sur des chaise pliantes, les deux pilotes à 2 pieds de nous, des hélices et une carlingue bien de chez nous (ces avions sont fait par Bombardier). Étrangement, j’ai trouvé ça rassurant de voir le cockpit parce qu’avec toute mon experience en pilotage d’avion, le fait de voir le radar, les aiguilles qui ne virent pas folles me donnaient vraiment l’impression d’être en sécurité!!! Maman, tu pourras dire à Jean et Roger que j’ai quasiment pu checker le gaz!

18 minutes plus tard, nous atterrissions à Bonaire dans cet ancien aéroport militaire datant de la Seconde Guerre mondiale. 8 secondes pour passer la douane, 1000 ans pour avoir nos valises et nous rejoignons le chauffeur qui venait nous chercher. Il fait noir et on a aucune idée de ce qu’à l’air l’endroit où nous sommes. Nous arrivons enfin au Coral Paradise, petit hôtel tenu par un sympathique couple de québécois visiblement ravi d’avoir comme invité des compatriotes. Petit briefing, douche rapide et nous prenons notre Pick up pour aller au restaurant Ingredients situé à 2 minutes de notre hotel. La marche aurait été une super option si ce n’était du lac qui s’est formé devant l’hôtel suite aux fortes averses des jours précédents.

Merveilleux repas (je ferai un blog là-dessus aussi) et nous revenons à la chambre, repus et enchantés face à la belle semaine qui s’annonce.

Le Coral Paradise n’est pas un tout inclus; la nourriture et la boisson n’y sont pas fournies. Par contre, notre réservation inclue la location du Pick up Jac et l’assurance complète pour la semaine, mais surtout un nombre illimité de cylindre Nitrox pour plonger autant de fois qu’on le désire et l’hébergement qui est un genre de petit loft avec lit, coin salon, cuisine complète, salle de bain et une magnifique terrasse pour prendre les repas. Super propre, fraîchement rénové avec une belle piscine à l’arrière, nous sommes à 20 minutes de tout. Faut dire qu’on peut faire le tour de l’île en environ 1 heure. C’est parfait.

Ce matin, briefing complet sur la façon de fonctionner : on apporte strictement rien de valeur quand on plonge. On laisse le pick up débarré avec les fenêtres ouvertes pour pas se faire défoncer. Les voleurs vont regarder à l’intérieur et comme il n’y aura rien, ils vont juste repartir. Ça a lair un peu débile, mais c’est comme ça que ça fonctionne! On laisse les cylindre et les poids dans la boite. Petite épicerie au Van den Tweet (un genre de gros IGA), nous allons ensuite au Drive Tru de plongée. Vérification de nos qualité de plongeurs, allez hop, 8 cylindres dans la boite de JAC. Les autres seront livrées directement à notre hôtel à chaque jour. Petit diner chez nous et nous partons enfin pour nos premières plongées, excités pas à peu près! Et on ne sera pas déçus, mais je vous en dis plus un peu plus tard! Je peux juste vous dire que c’était facile facile et de toute beauté.

Donnez-nous de vos nouvelles! Même si on aime ça changer d’air, on s’ennuie toujours des gens qu’on aime 🙂

Ha oui, et Bon bini, ça veut dire Bienvenue en Papiamento, la langue locale. C’est un melange impossible d’espagnol, d’allemand, de portugais et d’anglais inventé par les esclaves aux 19e siècle.

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