Séquoias National park, (pas) le King’s canyon et surprenant Pinnacles national park

C’est sous une chaleur accablante malgré un départ de bonne heure que nous reprenons la route. 3 heures nous séparent du Séquoia national park et de son voisin le King’s canyon national park. Nous faisons plus d’autoroute, ce qui donne un petit break de routes sinueuses et à flanc de montagnes à notre chauffeur.

Petit arrêt au Costco, question de regarnir le garde-manger, sous une chaleur effectivement accablante de 38 degrés! Costco plus satisfaisant que le dernier, nous reprenons la route à travers les champs d’avocats, de cerises et de pistaches. Au loin se dresse des montagnes, où il est difficile d’imaginer des forêts remplies d’arbres géants sous ce soleil de plomb et ces champs qui s’étendent à perte de vue, sans ombre autre que ce que les arbres fruitiers fournissent.

Nous montons effectivement en hauteur et arrivons à notre camping, beaucoup moins achalandé que le précédent et sans eau ni électricité. Il fait beaucoup plus frais ici, heureusement! Le ranger nous apprend alors que le King’s canyon est en quasi totalité fermé. Les feux d’il y a 2 ans et la quantité énorme de neige reçue cet hiver ont entrainé des coulées de boue et de cendre entraînant les arbres brulés et autres débris sur les sentiers et les routes. L’accès est donc impossible à l’exception d’un court bout de route qui lui, n’est pas accessible en VR. Souvent c’est pratique d’avoir sa maison avec soi, parfois un peu moins.

Tout cela nous amène donc à réviser nos plans car nous devions passer 3 nuits ici pour faire les deux parcs, mais clairement, ce ne sera pas nécessaire. Nos cherchons donc un endroit pour nous rapprocher de San Francisco et réduire le temps de route pour la dernière journée. Nous jetons notre dévolu sur le Pinnacles national park qui semble pas si exaltant, mais qui permettra aux enfants d’avoir un badge de plus et de faire moins de route. Plan accepté, nous partons donc pour notre première randonnée parmi les séquoias géants.

C’est le parc où il y a le plus de fleurs sauvages et elles sont franchement magnifiques. Offrant des tapis colorés par endroit, des taches rosées et orangées ailleurs et dégageant parfois un succulent parfum sucré.

C’est franchement de toute beauté. beaucoup trop de monde s’entassent autour du Gérénal Marshall qui est le plus gros arbre sur Terre. Pas le plus haut ni le plus large, mais celui qui, toutes ces données confondues, détient le record de l’arbre le plus massif. Il est franchement impressionnant!

Nous continuons sur un sentier pour 10 km. Au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans la forêt, l’achalandage diminue à notre plus grand plaisir et vient vite le temps ou nous n’entendons que le bruit de nos pas et le chant des oiseaux. Ici et là, marmottes et écureuils nous regardent passer, mais clairement, la chaleur, bien que moins intense ici que plus bas, se fait sentir pour tous.

Marmotte croquée sur le vif

Même les animaux sont au ralenti, comme on peut le voir avec ce cerf écrasé à l’ombre ou encore avec cet ours que nous avons dérangé dans sa sieste et qui nous a juste tourné le dos davantage après avoir réussi à le photographier furtivement.

Magnifique promenade entre forêts et clairières, nous arrêtons ensuite au musée sur les séquoias qui nous explique comment ces arbres peuvent vivre des milliers d’années et survivre à des incendies terribles. Ariane a vraiment bien absorbé l’information et pourra certainement vous donner un cours là-dessus 🙂

Retour au camping pour un autre merveilleux steak sur le feu à la Fred, décidément, on mange beaucoup trop de viande rouge en camping!

Départ le lendemain en saluant le Général Grant, le 2e plus haut arbre du monde du haut de ses 82 mètres et nous repartons pour une bonne route vers Pinnacles.

Il fait atrocement chaud, jusqu’à 116 sur le thermomètre du camper!, et je prie intérieurement que rien n’arrive alors que nous traversons une vallée où il n’y a pas âme qui vive à part des vaches qui semblent,pour vrai, surprises de voir une voiture et où il n’y a pas de réseau… Finalement, nous passons au travers et arrivons au camping qui a des airs de Far West. Ici, pas d’avertissement sur les ours, mais plutôt sur les serpents à sonnette et les ratons-laveurs. On est pas dans le désert, mais pas loin et la piscine et l’électricité qui nous donne l’air climatisé sont plus que bienvenues. Pour l’instant, pas de serpent ni de raton-laveur fou, mais plusieurs lièvres qui émerveillent les enfants.

Nous nous levons tôt le lendemain matin pour aller faire une randonnée qui nous amène dans une grotte où on peut voir des chauves-souris. Juste avant de quitter, nous apercevons une dizaines de condors de Californie perchés dans un arbre à quelques mètres seulement de nous. Quand on sait qu’ils sont en voie extrême d’extinction et qu’il reste moins de 200 individus au monde, c’est toute une chance. J’étais à contre-jour et au bout des capacités de notre objectif, mais nous avons tout de même réussi à les prendre en photo.

La randonnée, contre toute attente est juste wow! Paysage complètement différent et au travers des rochers qui me rappelle le Indian canyon près de Palm Spring.

Et la grotte, juste wow! Nous avions apporté nos lampes frontales tel une recommandé et c’était franchement impressionnant. À part un endroit où j’ai dû me mettre à 4 pattes pour passer, il y avait toujours assez d’espace pour qu’on ne se sente pas coincé. gros coup de cœur pour cet endroit et les enfants ont eu leur badge 😉

Remise du camper, prise en charge chaotique de la voiture, nous prenons possession de la maison, tous très fatigués et plus qu’heureux de pouvoir prendre une vraie douche et de dormir dans un vrai lit.

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Classé dans parcs nationaux californiens et San Francisco

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