Quand tu n’as pas d’attente, tu ne peux pas être déçu!

C’est quasiment à reculons que nous avons booké deux plongées la veille de notre départ. Les 5 premiers jours du voyage, la mer était agitée et pleine d’algues, peu invitant. Mais depuis les derniers jours, elle a revêtit ses atours turquoises que j’aime tant et les vagues ont laissé place à une eau cristalline digne d’une carte postale.

Nous avons laissé un Felix enthousiaste et une Ariane qui l’était un peu moins au mini club et nous avons enfilé masque et ordinateur de plongée. 15 minutes de bateau sur une mer, oh surprise, assez agitée passés la barrière de corail. Les vagues sont hautes et le mal de mer s’installe rapidement. Envoye dans l’eau, ça brasse moins en dessous!

Direction: une épave d’un bateau de pêche coulé afin d’aider la formation de corails et d’en créer un éventuel récif. Eau chaude, bonne visibilité, j’ai bien apprécié ma plongée. Nous avons d’ailleurs été chanceux car nous avons croisé quelques raies pastenagues, un requin nourrice, des langoustes et plusieurs poissons colorés des Caraïbes. J’avais amené mon iPhone et son étui, mais il faut décidément que je m’achète un filtre rouge (le rouge est la première couleur que nous perdons en descendant, c’est pourquoi les photos ont surtout des teintes de bleus à moins de rajouter un filtre ou d’utiliser un flash sur un sujet projet et immobile, pas toujours facile en plongée!).

Nous remontons à la surface et c’est quasi immédiatement que je recommence à avoir mal au cœur. Tout le monde est vert et certains iront même jusqu’à remettre leur déjeuner à la mer. J’aurais dû prendre de la dramamine (genre de gravol sans somnolence). Temps de surface entre les deux plongées: 20 minutes. Temps de bateau jusqu’à l’hôtel: 12 minutes. J’avoue que j’envisage d’y retourner tellement je feel croche… finalement, je me rhabille et saute dans l’eau sans ma caméra, j’ai assez de mes nausées à gérer, je sais qu’en bas ça ira mieux.

Finalement, pas tant que ça. 40-50 pieds de profondeur, ça brasse jusque dans le fond. Ça me prendra 20 bonnes minutes à stabiliser mon mal de cœur. 20 minutes à regarder mon ordinateur en sacrant parce que le temps passe lentement, j’envisage même de gaspiller mon air pour être obligée de sortir!

On se promène entre les récifs qui sont étonnamment assez beaux, beaucoup de poissons mais rien d’extraordinaire jusqu’à ce que je relève la tête et tombe face à face avec deux dauphins!!! J’en reviens pas, c’est tellement rare! Et c’était surtout sur ma liste de rêves à réaliser!!! Je suis à une dizaine de pieds, ils sont là, en couple, position verticale et ils nous regardent, curieux. Deux beaux dauphins gris communs, on dirait qu’ils nous sourient. Je capote et je me suis même demandé si je n’hallucinais pas à cause de mon mal de cœur 😂 brève rencontre d’une trentaine de secondes qui m’a remplie d’une joie et d’un sentiment indescriptible. Le cul bordé de nouilles comme dirait Anne.

Nous sommes remontés, toujours aussi nauséeux, mais avec toute une allégresse. Le dive master nous a dit qu’en deux ans, à plonger 2 fois par jour, 6 jours semaine, c’était la deuxième fois qu’il en voyait. Ce n’était certainement pas ma plus belle plongée ni la plus agréable, Bali, Hawaï et Roatan se disputent ces titres, mais c’était clairement la chose la plus cool que j’ai eu la chance de voir, surtout dans un contexte où vraiment, mes attentes se limitaient à ne pas vomir dans mon détendeur. 🐬🐬🐬

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Classé dans Punta Cana 2018 en famille

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